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La déesse égyptienne Maât est la fille du dieu solaire Rê. Dans l’iconographie, on la représente soit sous la forme d’une déesse qui porte une plume dans ses cheveux, soit sous la forme d’une plume.
Maât représente les idées d’ordre et d’équilibre et cela sur plusieurs plans : l’ordre cosmique voulu par le démiurge, l’ordre politique dont le pharaon est le garant et l’ordre social auquel chacun peut et doit contribuer.
Il s’agit d’une part de combattre les manifestations du désordre qui menacent le monde créé. D’autre part, il faut éviter de commettre des actes pouvant empêcher le bon fonctionnement de l’organisation politique.
En ce qui concerne l’individu, la sentence tombe dans l’autre monde. En effet, quand le défunt pénètre dans le tribunal des morts, son cœur est déposé sur un des plateaux d’une balance. Sur l’autre plateau, on trouve la plume de Maât. Le défunt doit se livrer à une confession négative en déclarant : « Je n’ai pas commis ceci ou cela ». Si les deux plateaux s’équilibrent, le défunt pourra accéder au Royaume des Morts. Dans le cas contraire, la Grande Dévoreuse le dévorera et le défunt disparaîtra à jamais.